Le jardin est pris en compte dans son environnement global et non comme une cloche isolée dans la nature.
Son aménagement est en constante évolution, et voici quelques dispositifs déjà mis en place afin d’ accueillir faune et flore indigènes, qui oeuvrent aussi au service des cultures.
La fauche tardive est pratiquée au sein de petites zones délimitées. Les fleurs sauvages et tout l’écosystème de ces milieux (insectes, micro mammifères, et ainsi, oiseaux, macro mammifères, etc.) y peuvent ainsi prospérer.
Des pierriers ont été installés au pied des cultures, et favorisent la présence des lézards, orvets et insectes en tout genre, agissant comme de véritables alliés pour les cultures et comme maillon de la chaine alimentaire.
Des tas de bois mort au pied des cultures constituent de véritables refuges pour la faune sauvage.
Les haies sèches de Benjes implantées à 3 endroits différents ont de multiples fonctions : gîte abrité des vents dominants pour de nombreux animaux (insectes, micromammifères, oiseaux…), réservoir de matière organique, effet coupe-vent propice aux cultures potagères, apport d’ombre, etc. Elles ont été confectionnées à partir de branches issues de la taille de la haie indigène.
Les innombrables fleurs sont une magnifique source de nourriture riche et diversifiée pour les abeilles sauvages, papillons et pollinisateurs en tout genre.