Le jardin de 45 ares est aménagé dans l’esprit de la permaculture. Les cultures des plantes aromatiques et fleurs, vivaces et annuelles, des petits fruits, un verger de fruitiers haute-tige pâturé par des agneaux y sont mêlés avec divers aménagements en faveur de la faune et flore sauvage. Le but est de créer un écosystème qui tend vers l’équilibre, au fil des années, où chaque espèce, indigène ou cultivée, animale ou végétale trouve sa juste place.
La nature constitue un véritable modèle. En forêt, le sol n’est jamais laissé à nu. Il est constamment couvert de feuilles mortes ou en décomposition, de mousses, d’herbacées, de ronces, etc. Grâce à ce paillage naturel et à cet apport constant en matière organique, le sol forestier est incroyablement riche et vivant. On trouve également plusieurs étages de végétation en forêt, et une diversité d’espèces, qu’elles soient herbacés, arbustives et arborées. Un modèle dont je m’inspirerai au fil des années…
Chaque « déchet » est considéré comme une ressource pouvant être réutilisée pour une autre fonction dans le jardin : tailles de haie converties en haies sèches, feuilles mortes converties en paillage des cultures, résidus de taille des plantes pour le paillage, fumier des animaux comme amendement, etc.
Le seul apport effectué aux cultures est le compost, à la sortie de l’hiver, pour certaines plantes plus gourmandes.
L’arrosage est limité aux nouvelles plantations et aux périodes de grande sécheresse. Il est réalisé à l’aide d’une réserve d’eau alimentée par un ruisseau .
Les démarches pour obtenir la certification bio ont été entamées en cette année 2020, et aboutiront à l’obtention du label AB au printemps 2023. Néanmoins, le jardin n’a fait l’objet d’aucun traitement, même bio, depuis au plus tard son acquisition, en 2016. Ce label constituera une garantie envers les consommateurs que je ne rencontre pas, et me permettra d’accéder à des foires, événements ou points de vente exclusivement réservés aux produits détenant le label bio.